Connaissez vous la définition du mot "bénévole" ? "du latin benevolus, bonne volonté, venant de bene, bien et velle, vouloir". En clair, le bénévole est celui qui "veut bien" et qui "veut le bien"; la distinction n'est pas à faire entre bénévole et rétribué, mais plutôt entre personnes de bonne ou de mauvaise volonté.
Je souhaite à tous, en ce sens, d'être des personnes de bonne volonté, œuvrant de bon gré au bien commun, et non malgré les autres.
Vouloir le bien commun, c'est en tout premier lieu accueillir ce que nous disait notre évêque Mgr Dognin lors de sa venue à Châteaulin le 12 mai dernier :
« Cet amour mutuel, […]c’est aussi une unité à construire aussi de façon plus large entre les différentes communautés chrétiennes locales de la même paroisse en essayant de mieux nous connaître et d’accepter de mettre en œuvre des projets communs. Comme le disait le Pape François dans Evangelii Gaudium : « La pastorale en terme missionnaire exige d’abandonner le confortable critère pastoral du “on a toujours fait ainsi” » n°33.
Entre les différentes communautés chrétiennes locales, nous avons à développer cette communion en acceptant de changer nos méthodes, de regarder vers l’avant et avec les autres. Dans nos activités paroissiales, nous pouvons toujours être tentés de nous accrocher à des habitudes ou des coutumes locales qui ne sont plus adaptées à l’annonce de la Bonne Nouvelle aujourd’hui. Cela ne veut pas dire qu’il faut renier nos traditions, mais les traditions sont autre chose que les méthodes ou les habitudes qui sont liées à une époque déterminée. On ne peut pas conduire une voiture convenablement en regardant uniquement dans le rétroviseur au risque d’entrer dans le mur.
Regarder vers l’avant, c’est accepter d’en prendre les moyens : se laisser bousculer par les plus jeunes, et pour cela promouvoir en premier lieu leur accueil. Eveil à la foi, catéchèse, présence des jeunes dans la liturgie dominicale, bien des initiatives sont à prendre si l’on « veut bien » que d’autres, plus jeunes, découvrent et partagent ce qui nous a mis en route.
Autre moyen, pour « bien faire », c’est accepter de reprendre à nouveaux frais l’apprentissage des mots de la foi. C’est aussi savoir proposer cet apprentissage. La proposition de formation « Sur nos chemins avec Jésus Christ » est pour cela une chance offerte à toutes les bonnes volontés…
Christian Le Borgne, curé