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CENTENAIRE DU 11 NOVEMBRE

Nous ferons mémoire ce dimanche 11 novembre de l'armistice, mettant un terme il y a un siècle, à l'un des conflits des plus sanglants du siècle passé.

 

Nous nous associons bien évidemment à cette commémoration, par notre présence aux manifestations patriotiques et l'accueil, pour ceux qui le désirent, aux temps de prière dans nos communautés locales.

Mais le devoir de mémoire doit maintenir en nous le devoir de vigilance. En son temps le pape Benoît XV, "pape médiateur" n'est pas entendu quand  Il préfère (citation) « résoudre l'épouvantable conflit autrement que par la violence des armes». Une position d'équilibriste, inconfortable, qui lui vaut en retour une forte hostilité de la part des politiques et des opinions publiques.

Les anticléricaux comme Georges Clémenceau le surnomment « le pontife du Saint Empire » et censurent parfois ses propos dans la presse. Les Allemands se contentent, eux, de voir en lui « un pape français ». A la fin de la guerre, le Saint-Siège est exclu des négociations de paix et critique les termes du Traité de Versailles qu'il juge trop humiliant pour l'Allemagne. 

 

Il n'est pas sur qu'ait été entendu le cri de Paul VI à l'ONU, "Jamais plus la guerre".

 

Il n'est pas davantage écrit que sera entendu notre pape François dans ses multiples appels à résoudre les conflits autrement que par les armes, que la construction d'une paix durable passe par un respect des personnes et des peuples dans une économie mondiale qui n'ai pas pour seul objectif la rentabilité et la défense égoïste et irresponsable de ses propres intérêts. 

"Amour et vérité se rencontrent
justice et paix s'embrassent
la vérité germera de la Terre

et du ciel se penchera la justice"
psaume 84