Cette année encore, la Journée de collecte nationale du Secours Catholique tombe en même temps que la Journée mondiale des pauvres. C’est une belle occasion pour les bénévoles du Secours Catholique de proposer, lors des messes dominicales, de faire toute leur place aux personnes qui vivent des difficultés et qui ne se sentent pas toujours bien accueillies dans nos paroisses.
Le pape François nous y invite :
« Au cours d’une telle Journée, nous sommes appelés à un sérieux examen de conscience pour saisir si nous sommes réellement capables d’écouter les pauvres. La Journée mondiale des Pauvres se veut une modeste réponse de toute l’Église adressée aux pauvres de toutes sortes, afin que nul ne croie que son cri s’est perdu dans le vide. »
Vous retrouverez dans la suite de cet article le communiqué de presse du Secours Catholique en Finistère qui présente un état des lieux dans notre diocèse de la situation des personnes accompagnées. Vous pouvez également télécharger le rapport national du Secours Catholique paru en novembre 2018 "État des lieux de la pauvreté en France".
Ce 18 novembre est une journée pour se mettre à l’écoute des plus pauvres, leur donner la parole et les écouter, comme les disciples qui écoutaient Jésus : « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40)… même si cette journée, délibérément, s’inscrit plus dans un « être » que dans un « faire ».
C’est l’occasion, dans un premier temps, de se poser la question en paroisse : y-a-t-il sur notre paroisse des groupes ou des personnes qui sont en lien avec des personnes qui vivent ou ont vécu la pauvreté ? C’est l’occasion de leur laisser prendre la parole car, nous dit le pape François dans son message pour la Journée mondiale des pauvres, « pour reconnaître leur voix, nous avons besoin du silence et de l’écoute. Plus nous parlons, plus nous aurons du mal à les entendre ».
Que faire ?
Le message du Pape François "Un pauvre crie, le Seigneur entend" nous le dit en deux mots : « Je voudrais que, cette année encore, et à l’avenir, cette journée soit placée sous le signe de la joie et d’une capacité à se renouveler. Prier ensemble en communauté et partager le repas du dimanche. » Ce n’est donc pas un programme très compliqué ! Et pourtant, nous dit toujours le Pape François, il nous ramène « à la première communauté chrétienne, dont l’évangéliste Luc décrivait l’originalité et la simplicité ».