Comme chaque année, l’Église de France célèbre le Dimanche de la santé qui aura lieu le 10 février 2019, à l’approche de la Journée des malades. Il aura pour thème « Témoin d’une Bonne Nouvelle ».
Depuis 1992, l’Eglise Universelle célèbre tous les 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, la Journée Mondiale du malade. Son thème cette année est le don de soi au service des plus fragilisés. « Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Mt 10, 8).
"Le dimanche de la santé est un rendez-vous dans l'espérance pour célébrer et tisser des liens entre ceux qu'on appelle 'les biens-portants', professionnels et bénévoles, et ceux dont l'existence est fragile", commente Martine Sadonès, déléguée diocésaine de la pastorale de la santé.
La Journée mondiale du malade se décline dans les diocèses français en un Dimanche de la Santé, pour rappeler que l’accompagnement des personnes souffrantes et la préservation du don de santé sont des priorités évangéliques.
Vous retrouverez un article complet dans le nouveau numéro d'église en Finistère.
Message du Pape François :
Chers frères et soeurs,
« Vous avez reçu gratuitement, donnez
gratuitement » (Mt 10, 8). Ce sont les
mots prononcés par Jésus au moment
d’envoyer les Apôtres proclamer
l’Évangile, afi n que son Royaume s’étende
à travers des gestes d’amour gratuit.
À l’occasion de la XXVIIe Journée
Mondiale du Malade, qui sera célébrée
de façon solennelle à Calcutta, en Inde,
le 11 février 2019, l’Église, Mère de
tous ses enfants, surtout des malades,
rappelle que les gestes de don gratuit,
comme ceux du Bon Samaritain, sont la
voie la plus crédible de l’évangélisation.
Le soin des malades a besoin de
professionnalisme et de tendresse, de
gestes gratuits, immédiats et simples
comme une caresse, à travers lesquels on
fait sentir à l’autre qu’il nous est «cher».
La vie est un don de Dieu, et comme
interroge Saint Paul : « Qu’as-tu que tu
n’aies reçu ? » (1 Co 4, 7). Précisément
parce que c’est un don, l’existence ne peut
pas être considérée comme une simple
possession ou comme une propriété
privée, surtout face aux conquêtes de
la médecine et de la biotechnologie qui
pourraient amener l’homme à céder à la
tentation de la manipulation de
l’«arbre de la vie» (cf. Gn 3, 24).