Au terme de cette année scolaire, nous portons un regard sur les multiples activités d’une année écoulée. Dans la multiplicité des rencontres, des services, des initiatives, chacun apporte ce qu’il veut bien partager, avec ce qu’il est, dans son originalité, sa complexité.
Tel un vitrail composé de multiples facettes, nul ne peut à lui seul tout dire de la couleur et de la lumière qui viennent enchanter l'oeil et colorer l'espace de la prière. C'est l'histoire de chacune de nos vies intimement liées à celles des autres, dans une harmonie qu'il n'est pas toujours donné de percevoir. Le verrier cherche à ajuster, à consolider les liens, parfois à boucher les trous quand un morceau du grand puzzle vient à manquer.
Le vitrail ne fait pas obstacle à la lumière, il lui procure mille aspects. Lorsqu’une municipalité entreprend des travaux de restauration dans nos églises, comme ce fut le cas cet hiver à Pleyben, nous percevons qu'un vitrail est plus qu'une illustration pieuse dans l'espace d'une fenêtre. Une fois enlevé et remplacé par un simple matériau translucide, l'église devient comme nue sous une lumière crue, sans nuance. Le vitrail reposé lui rend son intimité, son espace habité.
Lorsqu’une chapelle, comme celle de Kerluan à Châteaulin se pare de nouveaux vitraux, grâce au travail de notre ami Jean François Chaussepied, elle nous ouvre à cette intimité de la lumière intérieure, transfiguration de notre vie quand nous rêvons de transparence.
Le temps de l'été qui vient d'arriver pourrait être ce temps offert pour accueillir la lumière du Créateur. Lui redonner de la couleur, de la saveur. Se regarder les uns les autres sous un jour nouveau. Beaucoup viennent chercher des couleurs sur nos plages, et si nous leur en offrions dans la qualité d'accueil et de prières de notre Eglise ? Loin des projecteurs qui aveuglent, des bruits intempestifs et des bavardages creux… Entre, fais silence, écoute et accueille…
Pourquoi faut-il attendre le moment de la communion pour saluer son voisin me demandait quelqu'un ? Que répondre ? Qu'il est certainement souhaitable de commencer par se dire bonjour, avec le sourire, dès que l'on arrive ! Même si ce n'est pas dans les habitudes ! Le temps des pardons permet davantage ce temps de convivialité, et en pardons, notre paroisse est plutôt riche ! A nous d’en faire des chemins de lumière.