Sœur Anne-Marie Le Pabic, Provinciale des Filles du Saint-Esprit, Sœur Marie Guiziou,
Sœur M-Thérèse Quéméré, (Sœur Yvonne Roudaut +);
Vous invitent à vous associer à la prière d’Action de grâces, pour les 146 ans de présence
des Filles du Saint-Esprit à St Nic, dont 116 années au service de l’enseignement.
La célébration Eucharistique sera célébrée à l’église de St Nic :
Dimanche 20 septembre 2020, à 11h.
De Plérin à Saint-Nic
Fondée en 1706, au Légué, près de Plérin, par deux laïques sensibles à la détresse humaine de l'époque, Marie Balavenne et Renée Buren, la Communauté des filles du Saint-Esprit se voulait un refuge, un accueil pour les enfants plus particulièrement, mais aussi pour les nécessiteux. Sans fortune particulière et grâce aux dons de chacun, elles ont tenu à bout de bras et avec d'autres bienfaiteurs la mission qu'elles s'étaient fixée. En 1723, elles ont ouvert un hôpital dans le château de la Garay, vers Dinan. La maison mère sera construite à Saint-Brieuc, entre 1834 et 1900. Apostoliques et modestes, elles optent pour le costume breton mais avec une coiffe blanche, signe de reconnaissance. Elles sont encouragées par l'abbé Jean Leduger, animateur des missions de Haute Bretagne. Elles seront par la suite reconnues par le pape, la congrégation est alors formée. Elles ont, depuis, essaimé dans treize pays différents. En 1874, sur ordre du préfet du Finistère Corentin Guéguéniat, Saint-Nic a obtenu l'arrivée de deux soeurs de la congrégation afin de fonder une école communale mixte. Soeur Adèle Marie et soeur Marcelline ont ouvert l'école le 3 octobre 1874, avec déjà 90 élèves dès la fin décembre. Une classe supplémentaire et un dortoir sont rajoutés par la suite. En 1900, à la suite de la laïcisation, elles ont été expulsées, mais les villageois ne l'ont pas entendu de cette oreille et ont construit l'actuel bâtiment de la communauté. L'école Saint-Joseph a rouvert en 1903, avant de connaître le bouleversement des guerres. Les religieuses n'ont retrouvé leurs classes qu'en 1945 avec 113 élèves (beaucoup de réfugiés) et 56 internes. En 1990, l'école a définitivement fermé. Depuis, les bâtiments accueillent les soeurs retraitées.
LE TELEGRAMME – édition Châteaulin – 13 mai 2018