Marine Jouannic, rédactrice en chef et journaliste de la revue diocésaine "Eglise en Finistère", nous a accompagnés durant les cinq jours de la visite pastorale de notre évêque. elle a bien voulu que nous mettions en ligne son article. les photos suivront... Grand merci Marine !
A cette article, j'ai voulu joindre quelques extraits du compte rendu fait par notre évêque lui même, à usage interne.
Christian Le Borgne, curé
Église en Finistère • 27 janvier 2022 • n°353
Paroisse Sainte-Anne - Châteaulin
Mgr Dognin à la découverte des réalités locales
Du 12 au 16 janvier, Mgr Dognin était en visite pastorale. Rencontre avec les maires, les communautés chrétiennes locales, découverte du patrimoine religieux et d’un établissement scolaire... Retour sur cette petite semaine.
Après deux reports à cause de la pandémie, la visite pastorale a enfin pu avoir lieu. Pour entrer dans le vif du sujet et pour avoir une bonne vision d’ensemble du territoire de la paroisse Sainte-Anne – Châteaulin, la visite pastorale de Mgr Dognin a démarré par une rencontre avec les maires du secteur, à Gouézec. La plupart ont répondu présents ou délégué l’un de leurs adjoints. «La pandémie a bouleversé nos agendas mais en temps normal, je réalise trois visites pastorales par an. J’aime vous rencontrer car en tant que maires, vous êtes au plus près de la population, a démarré Mgr Dognin. Cela me permet de mieux comprendre le territoire sur le plan social, économique. Je souhaite ce temps de partage pour comprendre ce que vous percevez de la vie des gens. » Le père Christian Le Borgne, curé de la paroisse, a pointé du doigt le fort renouvellement des élus depuis les dernières élections municipales. Le prêtre en a profité pour présenter la paroisse.
Cinq communautés chrétiennes locales Sainte-Anne – Châteaulin compte cinq communautés chrétiennes locales, celles de Pont-de-Buis, de Châteaulin, du Porzay, de Pleyben et de Briec. Chacune compte environ 8000 habitants et le curé constate un «rajeunissement de la population sur la CCL de Briec. L’enjeu aujourd’hui est d’être là où est la population, sans pour autant abandonner les lieux plus isolés ». La paroisse compte aujourd’hui trois prêtres en activité, le père Christian Le Borgne, curé, le père Daniel de Kerdanet, coopérateur et le père JeanDoret Julien, prêtre de Saint-Jacques présent du vendredi au dimanche ; et trois diacres. « Ce temps était nécessaire et bienvenu car nous avons du mal à comprendre l’organisation de la paroisse, a lancé Cécile Nay, maire de Gouézec, avant de poursuivre en partageant un constat : La pandémie a modifié notre façon de vivre et nous devons renoncer à certains événements. Le besoin de vie sociale se fait de plus en plus ressentir. » Pour l’élu de Lopérec, la crise Covid a provoqué « une évolution sociologique très importante. Je constate un accroissement de l’individualisme. L’esprit citoyen est en baisse, tout comme le vivre ensemble. Le lien social est le ciment et le fait qu’il n’y en ait plus, c’est inquiétant. Aujourd’hui, les églises sont des lieux de rassemblement, de recueillement et nous devons en prendre soin.» Un regard quelque peu pessimiste qui n’est pas partagé par tous. Pour Didier Planté, maire de Ploéven, « la période Covid a permis de voir nos communes se remplir ». « Il est certain que nous constatons de nouvelles arrivées liées à la pandémie, ajoute Cécile Nay. Nous avons mieux vécu le confinement en milieu rural. Nous avons accueilli des personnes qui arrivent de la ville et il y a également celles qui préparent déjà leur retraite. » Des listes d’attente pour les lotissements en construction, l’habitat ancien vendu, des résidences secondaires devenues principales... L’enjeu est de développer les services dans les petites communes de la paroisse. « J’ai de l’espoir, ajoute Gérard Knipillaire, conseiller municipal de Saint-Ségal. Je pense qu’il y a du bon terreau dans les nouvelles générations. Il ne faut pas se focaliser sur les mauvaises pousses. » Sensible à la question du patrimoine, il a émis le souhait que les chapelles soient davantage ouvertes pour permettre à tous de les découvrir.
La majorité des élus présents a partagé leur inquiétude quant à l’entretien des églises et chapelles sur leurs communes. Tous ont salué l’engagement des bénévoles qui prennent soin des lieux et qui les rendent accueillants. « Nous sommes inquiets quant au renouvellement de ces réseaux », a ajouté Marie-
Hélène Gouérec, adjointe à la culture et au patrimoine de Châteaulin. «Le Finistère compte 1000 chapelles environ. Ouvrir les églises et les chapelles ne peut pas uniquement reposer sur les chrétiens du coin. Des travaux énormes sont faits dans les églises et c’est pour cela que c’est important de les ouvrir. » Et justement la première journée de visite pastorale s’est poursuivie avec la visite de la chapelle Saint-Sébastien à Saint-Ségal (lire pages 26-27) et celle de Saint-Laurent à Pleyben.
Les communes ont le souci d’entretenir leurs églises et chapelles, car ce sont des éléments du patrimoine auxquels tous les citoyens sont attachés, même les non-chrétiens. Mais cet aspect patrimonial n’a de sens que si elles sont ouvertes. Beaucoup de bénévoles en prennent soin même si les personnes prennent de l’âge et que le renouvellement est toujours difficile ! Les maires constatent que, lorsqu’elles sont ouvertes, des personnes y passent et ils reconnaissent que ce sont des lieux de silence et de recueillement qui sont à maintenir pour le bien de tous les habitants.
Une question a été posée concernant l’usage liturgique[...]. Nous avons pu rappeler les règles en la matière prises par les Évêques successifs : pas de mariage dans les chapelles. [...] Cette question a été reprise lors de la rencontre des responsables de pardons et chapelles. Pour les baptêmes, la paroisse ne les célèbre que lorsque le pardon remplace la messe dominicale, mais normalement, c’est dans l’église paroissiale que sont célébrés les baptêmes.
Mgr Dognin
"Ouvrir les églises et les chapelles ne peut pas uniquement reposer sur les chrétiens du coin"
Avec près de 90 pardons célébrés chaque année sur la paroisse, il était logique qu’une rencontre avec les responsables des pardons et des chapelles soient à l’ordre du jour. « C’est un rendez-vous important étant donné la réalité que cela représente sur la paroisse», a lancé le père Christian Le Borgne à l’assemblée présente le mercredi soir au Juvénat. «Beaucoup d’évêques envient nos pardons. C’est un des lieux qui nous enracine dans notre histoire, c’est un lieu où les périphéries peuvent découvrir la joie de l’Évangile, a rappelé Mgr Dognin. Le pardon est aussi un lieu de fête et de rencontre. » La priorité aujourd’hui est de les pérenniser et de saisir l’occasion de raviver la foi chez celles et ceux qui y participent. Pendant près de deux heures, chacun a pu partager la réalité des pardons, les enjeux aujourd’hui pour s’adapter au nombre décroissant de prêtres.
Au début de la rencontre, j’ai rappelé d’abord la grande chance que nous avons d’hériter de ce magnifique patrimoine. Sur le plan pastoral, beaucoup d’Évêques nous envient, car les pardons sont des occasions pour annoncer de façon renouvelée la Bonne Nouvelle au cœur de traditions populaires auxquelles les Bretons sont très attachés. Les 89 pardons de la paroisse sont des occasions pour des fidèles de retrouver les racines de leur foi, y compris pour des personnes non pratiquantes ou même qui sont assez éloignées de l’Église. Ce sont aussi des lieux de rencontres, de convivialité, qui renforcent la cohésion sociale et la communion dans la communauté paroissiale. Un grand merci à tous ceux qui s’engagent pour entretenir les chapelles, les faire vivre et organiser les pardons !
Des comités de chapelle se sont souvent constitués à partir d’un projet de restauration, et c’est une bonne chose, car cela permet de mobiliser des personnes attachées au patrimoine, mais pas forcément croyantes. (Elles peuvent le devenir par cet engagement !). Mais à condition, évidemment, que ce comité soit parfaitement en communion avec le Curé, affectataire du lieu.
Cette rencontre a permis à Germaine LAMANDÉ (Commission diocésaine pour les pardons et les sanctuaires du Finistère) de distribuer et de présenter en détail les Orientations diocésaines « Les Pardons : Hier, Aujourd’hui et Demain ». [...] Nous avons souligné l’importance de pouvoir organiser des pardons, même quand l’eucharistie n’était pas possible. Les Orientations donnent des modèles de célébrations qui peuvent être bien utiles afin de pérenniser ces dévotions populaires qui sont de belles occasions pour témoigner de la joie de l’Évangile.
La question de l’utilisation des chapelles pour les mariages ou les baptêmes a été de nouveau posée. [...] Je maintiens fermement la règle selon laquelle les mariages sont célébrés dans les églises paroissiales.
Mgr Dognin
A la rencontre du monde rural
Jeudi 13 janvier était une journée consacrée à la découverte du monde rural.
Dans la matinée, Mgr Dognin et l’équipe de prêtres de la paroisse ont rencontré Sébastien Bourhis, fondateur de l’entreprise C3S numériques installée dans la pépinière de Briec et Pierre Roudaut, consultant en stratégie de sûreté. L’échange a permis de découvrir leur activité et l’intérêt de s’installer en pépinière. « Lorsqu’on s’installe et qu’on est seul, cela peut être vraiment difficile. Ici, nous sommes avec d’autres chefs d’entreprise et nous avons des échanges intéressants, par exemple autour des contraintes sanitaires actuelles», a expliqué Sébastien Bourhis.
En deuxième partie de matinée, l’évêque est allé à la rencontre d’un plombier de Briec.
L’équipe avait ensuite rendez-vous au lycée agricole du Nivot pour découvrir l’établissement. Plusieurs élèves ont pu partager leur parcours. Futurs agriculteurs, vétérinaires, soigneurs, gardes forestiers... Les perspectives sont nombreuses pour ces jeunes qui ont choisi de venir à Lopérec. «C’est rare d’avoir une école dans un tel endroit. Quand on voit le lever de soleil sur la nature chaque matin, c’est une chance », a confié un élève. Les élèves ont également interrogé les prêtres sur leur vocation.
L’après midi, Mgr Dognin a pu découvrir l’ensemble de l’établissement. Ateliers de mécanique et de menuiserie, élevage de moutons, arboretum... De quoi contempler le cadre dans lequel les jeunes évoluent tout au long de l’année. Dans la soirée, l’évêque de Quimper et Léon a rencontré une trentaine d’agriculteurs de la paroisse. Tous ont pu échanger sur les joies et les difficultés de leur métier.
Rencontre avec des agriculteurs
Une vingtaine d’agriculteurs étaient présents, actifs ou retraités, mais engagés dans des organismes liés à l’agriculture (Chambre d’agriculture, « solidarité paysans », banque pour agriculteurs, association de retraités de l’agriculture, lycée agricole…).
Les agriculteurs aiment leur métier, mais la rémunération n’est pas à la hauteur des heures de travail que cela représente, avec souvent peu de vacances et une petite retraite à la clef ! Une inquiétude partagée : la perte de considération, le manque de reconnaissance qui est pourtant si nécessaire pour ressentir la satisfaction d’être utile à la société.
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Quelle transmission ?
La pandémie a changé le point de vue des parents dont certains, eux-mêmes découragés, décourageaient leurs enfants de prendre la relève et qui, maintenant, les encouragent pour ce métier. Il y a toujours la nécessité de garder la terre que nous ont laissée les ancêtres !
La visite du lycée du Nivot à Lopérec nous a permis de rencontrer de jeunes lycéens qui veulent faire ce métier en reprenant l’exploitation de leurs parents. D’autres veulent s’investir dans les métiers liés à l’agriculture (soin des animaux, mécanique, menuiserie…). Un beau témoignage d’une jeunesse qui a une vision d’avenir pour l’agriculture et l’élevage.
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Évolution de l’agriculture du Finistère ?
La qualité moyenne de nos terres du Finistère (excepté le nord sans doute ?) contraint les agriculteurs à trouver un équilibre entre l’élevage et la culture. C’est une nécessité en Bretagne.
La question environnementale est essentielle aujourd’hui avec un regard attentif, voire critique de l’opinion publique sur le type d’agriculture (traditionnelle, raisonnée, bio…) et le bien-être des animaux. Les agriculteurs fournissent des efforts considérables depuis ces dernières décennies pour produire de façon plus respectueuse de l’environnement et les résultats commencent à être repérables dans la qualité de l’eau et de la terre. Il faut de longues années pour percevoir les conséquences de ces mesures.
La qualité a un prix et les consommateurs doivent le comprendre ! Les artisans répercutent les hausses sur leurs clients, les agriculteurs au contraire les subissent. Un aspect positif : les communes qui privilégient le local, notamment pour nourrir les scolaires.
À noter aussi que les agriculteurs assurent un service environnemental… ils luttent contre le réchauffement climatique et ne sont pas pour autant payés pour cela !
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Ruralité heureuse et attractive ?
Le pays attire de nouveaux arrivants qui font monter les prix de l’immobilier et des loyers. La vie se complique actuellement avec la hausse du prix de l’énergie et des matières premières. Mais il y a toujours le bonheur de vivre dans la nature !
Mgr Dognin
Le vendredi, Mgr Dognin a démarré la journée avec une rencontre des relais des communautés chrétiennes locales. L’occasion pour l’évêque d’évoquer l’évaluation en cours des paroisses nouvelles. « Le lien entre les communautés chrétiennes locales et la paroisse fait partie des points sur lesquels il faut être vigilant. L’objectif de cette évaluation est de voir comment améliorer le fonctionnement de l’Église.»
L’une des bénévoles a interpellé l’évêque : « Les relais font remonter les petits problèmes de fonctionnement mais notre rôle reste obscur. Qu’attendez-vous de nous ? » Après avoir relu les orientations pastorales publiées en 2017, Mgr Dognin a encouragé les équipes. « Vous êtes au service de la proximité. Les communautés chrétiennes locales sont des communautés à taille humaine qui rassemblent des membres d’une même commune. Il faut veiller à ce que les relais ne deviennent pas le bureau des pleurs. » Et Christian Le Borgne de poursuivre : « Sur les cinq communautés chrétiennes locales, il y a cinq relais avec une histoire différente. Il n’y a pas de cahier des charges commun et je pense que c’est nécessaire pour avancer ensemble». «Nous essayons de faire vivre l’Église. Il y a des choses qui tournent, des bonnes volontés. Il faut savoir repérer ce qui va bien, positive un bénévole.
C’est aussi notre rôle d’appeler du monde pour ouvrir l’église, rendre service.» Un témoignage auquel Mgr Dognin a répondu : «C’est déjà un témoignage extraordinaire de maintenir une église ouverte, fleurie et propre. C’est une bonne idée d’élargir le cercle des bénévoles pour entretenir l’église (en écho à l’idée d’un relai de publier une annonce dans le journal local ndlr). Le Seigneur est à l’œuvre et il y a des choses qui se font, même si elles sont petites. Il faut avoir confiance. Il faut repérer les belles choses. Cela nous garde dans l’espérance.»
Dans certains relais, des temps de prière sont organisés dans l’église lors de certains événements. Cela serait à développer, car, même si les personnes sont peu nombreuses, c’est un témoignage. Il n’y a pas que la messe ou les obsèques à pouvoir être célébrées dans nos églises !
Cependant, les obsèques sont aussi des lieux où nous témoignons de l’espérance chrétienne à un grand nombre de personnes (70% des funérailles sont célébrées à l’Église dans le Finistère !). Je rappelle que nous avons donné de nouvelles Orientations en 2019 qu’il convient de mettre en œuvre. Si les guides de funérailles assurent beaucoup de cérémonies, elles ne leur sont pas pour autant réservées. « Dans la paroisse, il revient au Curé d’organiser la répartition des célébrations avec ses collaborateurs, prêtres, diacres et laïcs de l’équipe funérailles. (…) Les prêtres et les diacres demeurent les ministres ordinaires de la célébration des funérailles. » (Orientations diocésaines pour les Funérailles, page 15)
J’appelle à des relations constructives avec le Curé et un fonctionnement normal au sein de la paroisse. Comment témoigner de la joie de croire auprès de la population avec une Communauté Chrétienne Locale divisée ?
La messe dominicale est célébrée dans chaque CCL. Cela nécessite que les personnes acceptent de se déplacer pour rejoindre la messe commune qui rassemble les chrétiens des différents clochers. Cela se fait à certains endroits, mais paraît difficile pour une génération plus âgée. Pour les générations plus jeunes, le déplacement pour aller à la messe a toujours été habituel dans leur éducation et ne leur pose pas de problème particulier. Ils ont l’habitude de se déplacer pour travailler, aller à l’école, au sport, aux activités culturelles… donc aussi à la messe !
L’assemblée du dimanche est un moment important pour célébrer ensemble le Seigneur, mais aussi pour se connaître et s’estimer. La pandémie limite l’aspect convivial qui sera à développer en sortie de crise pour mieux accueillir et connaître les personnes qui viennent à la messe.
Messe à l’EHPAD des Collines Bleues
À cette occasion, nous avons pu rencontrer l’équipe d’aumônerie. Bon accueil de la maison. Pas de restriction sanitaire en dehors des mesures habituelles. Les prêtres y célèbrent la messe de façon régulière. C’est un signe important qui montre à tous que le Christ prend soin de tous ses frères et sœurs.
Mgr Dognin
Samedi 15 janvier, Mgr Dognin avait rendez-vous avec l’équipe pastorale. La plupart des membres ont démarré lors de la mise en place des paroisses nouvelles en 2017. «J’ai voulu arrêter ma mission, confiait Catherine Colson, déléguée de la CCL de Briec. Cela demandait trop d’investissement. Finalement, après avoir discuté avec le père Christian Le Borgne, il a appelé Pierre-Alain Ferrec pour que nous assurions la mission en binôme. Être déléguée pastorale demande du temps et de la disponibilité. C’est une mission difficile mais source de très grandes joies. » Pierre-Alain, son co-délégué, voit la chance de sa mission : « Cela permet de se tenir au courant de ce qui se vit sur la paroisse. C’est important car lorsqu’on nous pose une question, nous sommes censés avoir la réponse ou savoir à qui s’adresser ». Les délégués ont interpellé l’évêque sur la nécessité de mieux définir le lien entre le délégué pastoral et les relais dans les communautés chrétiennes locales. « Celles et ceux qui ont été appelés lors de la mise en place des paroisses nouvelles alors qu’ils étaient déjà engagés dans la paroisse avant n’ont pas toujours saisi le changement », partage le père Daniel de Kerdanet. Et Christian Le Borgne d’ajouter : « Nous avons besoin de documents concrets pour avoir quelque chose sur lequel nous appuyer. Les réalités locales sont totalement différentes».
« Il faut prendre le temps de regarder ce que nous faisons dans chaque communauté chrétienne locale, pour voir ce qui marche. Cela peut être source de bonnes idées pour les autres », a lancé Catherine. Et Mgr Dognin d’ajouter : « Il ne faut pas attendre que les gens viennent à votre rencontre ; vous devez aller vers eux. C’est l’enjeu de la conversion missionnaire. »
Marine Jouannic
Cette Assemblée générale a bien eu lieu et a permis à tous ceux qui souhaitaient venir échanger sur la vie de la paroisse de pouvoir le faire.
Messe paroissiale à Pleyben
Belle célébration, bien préparée et bien animée. Une joie bien partagée par ceux qui avaient fait l’effort de venir ! Nous prenons davantage conscience que, dans le contexte actuel, nous aurons habituellement des assemblées plus modestes, mais avec des personnes motivées et une vraie ferveur qui redonne du souffle.
Mgr Dognin